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Quoi faire ?
L'approche cognitive-comportementale est celle qui est la plus utilisée pour améliorer la gestion des émotions. Cette approche vise à aider les personnes aux prises avec des problèmes d'adaptation psychologiques à modifier volontairement ses comportements ainsi que ses pensées pour diminuer ou éliminer totalement la douleur émotionnelle. Afin d'améliorer la régulation émotionnelle, la deuxième et la troisième vague de cette approche sont davantage utilisées. Les interventions de la 2e vague visent davantage à corriger les déficits sociocognitifs ou comportementaux des jeunes liés à l'autorégulation comportementale. Cette autorégulation comportementale fait référence à la capacité d'une personne à moduler la nature, le niveau et le degré de comportement face à une situation dans le but de vivre une réussite. Pour ce qui est de la 3e vague, vise davantage l'acceptation, et ce, sans jugement des émotions et des pensées. Elle vise également des interventions de pleine conscience pour gérer les émotions. Pour ce faire, les enseignants peuvent utiliser des stratégies telles que l'enseignement de techniques de respiration ou de relaxation musculaire.
Exercice pour reconnaitre, nommer et exprimer les émotions :
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Enseigner les émotions de base, par exemple, la peur, la colère, la tristesse, la joie.
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Aidez l'enfant à reconnaitre les émotions de base. Vous pouvez faire remarquer à l'enfant le langage corporel associé aux différentes émotions. Par exemple, lorsqu'une personne est fâchée, ses sourcils se froncent, lorsqu'une personne est contente elle a un grand sourire, etc.
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Aidez l'enfant, à l'aide d'un miroir, à imiter les différentes émotions. Il pourra donc associer plus facilement le langage corporel des autres personnes vivant des émotions.
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Nommez les signes physiques liés aux différentes émotions vécues par l'enfant. Par exemple, si l'enfant est fâché, faites-lui remarquer que ses poings étaient fermés, qu'il criait, etc. Il prendra donc davantage conscience de ces signes lorsqu'il vivra d'autres émotions.
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Utiliser la littérature jeunesse, les mises en situation, le dictionnaire des émotions, les supports visuels comme stratégies pour développer l'autorégulation émotionnelle.
À éviter !
Il est important d'éviter de mettre une étiquette à l'élève en fonction des émotions qu'il vit. À titre d'exemple, si l'enseignant dit "cet élève-là est colérique" ou "cette élève-là est timide alors c'est normal qu'elle ne se mêle pas aux autres", cela pourrait amener l'élève à croire ce que l'enseignant dit. L'élève aura donc davantage tendance à se conformer à la manière dont il est étiqueté par l'enseignant.
Il est également important d'éviter de dire à l'enfant de cesser de pleurer.
